Coronavirus : un monde est mort

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Coronavirus : un monde est mort

Après deux ans où l’égoïsme et la compétition ont régné en maîtres, il aura donc fallu une épidémie pour qu’Emmanuel Macron se rende enfin compte des vertus du collectif et de l’entraide.
Ce soir, un monde est mort.
Celui de l’austérité budgétaire qui détruit nos systèmes de santé. Celui du renoncement à l’indépendance en matière de production stratégique comme les médicaments. Celui de la destruction de la biodiversité et des habitats naturels qui favorise la diffusion de ce type de virus. Celui de la compétition et de l’individualisme forcené. Celui de l’argent au-dessus des gens, de la Banque centrale européenne indépendante, des critères absurdes de déficits budgétaires, des soignants que l’on laisse s’épuiser en grève car « il n’y a pas d’argent magique ».
Ce monde est mort et ne s’en relèvera pas.

Mais à cette heure, l’urgence est à la mobilisation collective et individuelle pour lutter contre le virus. Les consignes doivent être respectées scrupuleusement pour limiter sa propagation. Les actes de solidarité seront utiles pour permettre au personnel de santé de se consacrer à la tâche malgré les mesures annoncées ce soir de fermeture de tous les établissements accueillant des enfants. Le soin le plus grand doit être accordé aux personnes les plus fragiles. Et les mesures anti-sociales comme la réforme de l’assurance chômage ne doivent pas entrer en vigueur pour ne pas rendre encore plus difficile la vie de ceux pour qui elle l’est déjà beaucoup.
Nous, les Insoumis-es, sommes le camp de l’entraide et de la solidarité. Rendons-nous utiles !

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